vendredi 22 novembre 2013

70 ème anniversaire de l’indépendance du Liban#2

source : http://lexplicite.wordpress.com/2013/11/18/tributum-ad-cedrum-libani-hommage-aux-cedres-du-liban/


"Tributum ad Cedrum Libani – Hommage aux Cèdres du Liban

par csapin

liban
« Si vous avez compris quelque chose au Liban, c’est qu’on vous l’a mal expliqué. » Henry Laurens
Je n’ai jamais manqué une occasion de critiquer mon pays – surtout ses dirigeants – sur le plan politique, social et parfois juridique. La veille de son 70ème anniversaire d’indépendance je change de style de plume, ne serait ce qu’une fois, et ce pour lui rendre hommage sans pour autant basculer dans un lyrisme à l’eau de rose. A vrai dire, après quelques séjours à l’étranger, confronté à de nouvelles sociétés et traditions, on comprend mieux ce qu’est être Libanais.
La fierté du Liban est loin d’être ses soirées festives, ses quatre saisons, son art culinaire cosmopolite ou son caractère orientalement occidental. La fierté du Liban n’est surement pas son échec politique actuel ou certaines périodes noires de son histoire marquées par la guerre et les divisions. La fierté du Liban n’est heureusement pas non plus son impuissance face aux forces de la scène politique régionale.
Le passeport libanais est classé parmi les derniers de sa catégorie, et pourtant vous trouverez des libanais dans les quatre coins du monde. Si vous voyagez, ils peuvent souvent vous donner l’adresse d’un oncle au Québec, d’un cousin à Rio, d’une tante à Paris,  d’un fils en Californie ou encore d’une sœur à Sydney. En passant, il saisira toujours l’opportunité de vous rappeler que Beyrouth a été élue l’une des villes les plus intéressantes à visiter, et le cas échéant, qu’elle devance votre capitale dans le dernier classement.
En arabe, français, anglais ou encore espagnol, ils sauront prier un chapelet avec vous, vous indiquer où est la Mecque et parfois même vous convaincre de leur athéisme.
Un Libanais ne comprendra pas comment dans les rues d’une superpuissance, on peut trouver des clochards délaissés, sans abris ni nourriture. Il vous sortira toujours dans une de ses histoires un « durant la guerre de 2006 » ou « le lendemain de l’attentat » avec un sourire pour soulager votre air perplexe.
S’il est polyvalent et tenace, ce n’est pas par discipline, loin de là. Lorsque la voiture piégée sautait dans son quartier, sa soutenance orale était toujours maintenue ; lorsque les bombes tombaient sous le ciel de Beyrouth, il fallait quand même se présenter au travail le lendemain ; lorsque le deuil national était déclaré suite à un attentat, les échéances ne pouvaient être décalées.
Commerçant et bon parleur, un Libanais vendra toujours ce qu’il a dans son panier s’il le faut. Toutefois, c’est avec sincérité qu’il insistera à vous inviter à diner, boire ou pour un dessert. Même affamé, il refusera de se poser à table si vous ne mangez pas avec lui.
Emigrant de souche, un Libanais admet que son pays n’a –malheureusement- pas grand chose à lui offrir en ces temps de crises. Il a compris que c’est désormais à lui de voir quoi lui offrir, tout comme un fils qui demeure reconnaissant à ses vieux parents, même si ces derniers ont failli à leur devoir.
Pour un pays qui abrite plus d’un million de déplacés syriens (soit 30% de la population) dans quelques 10 452 Km2, des camps palestiniens et ce en l’absence de gouvernement sans compter la nébuleuse crise économique, le Liban s’en sort la tête bien haute.
Le Liban est taxé de nombreux préjugés que ses ressortissants à l’étranger s’efforcent quotidiennement d’élucider. Même si la fierté nationale n’est point à son apogée en ce moment, la jeunesse libanaise, cette élite des citoyens du monde, est en gestation pour rentrer au pays le moment venu et le faire renaitre de ses cèdres.
Mario Macaron"

70 ème anniversaire de l’indépendance du Liban


samedi 9 novembre 2013

A l'occasion du Salon du Livre de Beyrouth









La Radio France-Culture organise un week-end  "spécial Liban" dans le cadre du Salon du Livre de Beyrouth, un grand nombre d’émissions et de débats sont disponibles en podcast, en particulier l’émission “LaFabrique de l’Histoire”.

jeudi 16 mai 2013

زيارة تلاميذ الشعبة الدولية الى قرية عين كفاع (قضاء جبيل)


انطلقنا يوم الأربعاء ١٠ نيسان من بيروت متجهين نحو عين كفاع(قضاء جبيل) . مررنا بقرية رشانا، زرنا بيت الأخوان بصبوص حيث تعرفنا على منحوتاتهم. دهشنا بكثرة المنحوتات و تنوعها. بعدها، وصلنا اخيرا الى القرية المقصودة عين كفاع، قاصدين بيت الكاتب الشهير مارون عبود. بهرنا بما رأيناه من كتب و اثاث جلس عليه الأديب و غرف لا تزال كما تركها! لاحقا، جلسنا تحت شجر الزيتون و تناولنا الطعام اللذيذ المحضر من قبل التلاميذ و المعلمات. بعد تنظيف المكان، و بطريق العودة الى بيروت، مررنا بمدينة جبيل حيث تمشينا في السوق العتيق و شربنا العصير الطازج. بعد نهار طويل و ممتع، وصلنا اخيرا الى بيروت.    


mercredi 8 mai 2013

جامع باريس الكبير





اتجهنا في اليوم الأخير من رحلتنا إلى باريس، إلى جامع باريس الكبير لنتعرف عليه وعلى تاريخه.
بدا الجامع قبل دخوله صغيراً، مهملاً، لكننا سرعان ما أدركنا أنه واسع، تملؤه الفسيفساء الجميلة، ذات الطابع المغربي. على مدخل الجامع انتظرنا مرشدتنا لتساعدنا في معرفة بعض التفاصيل حوله. ساحة الجامع كانت أول مكان زرناه. دخلنا المكتبة، في وسطها طويلة كبيرة مصنوعة من الخشب، وحولها رفوف كثيرة، صفت عليها الكتب. اللافت أن الأخشاب كلها من خشب الأرز اللبناني.
خرجنا إلى حديقة الجامع، حيث رأينا الكثير من الأشجار و الورود التي تزينها. وكانت جلسات تأمل وإسترخاء حقيقي.
 زرنا قبر المؤسس الأول للمسجد، ثم صلاة المحاضرات التي شكلت المحطة الأخيرة في زيارتنا.
بعد ذلك، توجهنا إلى المقهى التابع للجامع، حيث شرب بعضنا الشاي بالنعناع الذائع الصيت وتناول البعض الأخر بعض المأكولات المغربية...
المطعم يستحق الزيارة أيضاً، بسبب الكثير من اللمسات المغربية الجميلة فيه.
     
                                                 لؤي أبو حمدان 


 

lundi 6 mai 2013

L'exposition des balustrades de Mazen HAIDAR



Le Mercredi 13 février a eu lieu notre sortie vers la Galerie Art Factum. L’exposition des balustrades de Mazen Haidar avait déjà débuté depuis quelques jours. Nous sommes arrivés à 1h de l’après-midi, à ce moment-là fut notre surprise. L’exposition n’était pas ce que l’on imaginait mais elle était exceptionnelle.

 Nous ne pouvions croire que toutes ces balustrades se trouvaient non seulement au Liban mais à Beyrouth, cette capitale qui maintenant efface petit à petit toute trace de ses ancêtres. 



Les dessins des balustrades se trouvaient sur les murs de la galerie et parfois ils étaient accompagnés d’une ancienne photo comme référence. 




À vue d’œil, cela était d’une beauté éclatante mais quand on y pense, on se rend compte que nous n’offrons aucun intérêt au patrimoine de notre magnifique pays et plus précisément de cette magnifique ville qui attire les touristes du monde entier : Beyrouth.

Mira HARIZ, élève de seconde


MAZEN HAIDAR EST ARCHITECTE ET UN ANCIEN ELEVE DU COLLEGE PROTESTANT FRANCAIS.




dimanche 5 mai 2013

Bienvenue !



Vous vous demandez si la langue arabe a encore de l'importance aujourd'hui ?

Pour vous en convaincre, un petit article  à lire ici :

هل تغيرت أهمية اللغة العربية على مر الزمن؟
  
 الإجابة على سؤالكم في الموقع الإلكتروني أدناه 



 http://www.lorientlejour.com/article/812978/larabe-langue-etrangere-un-marche-en-expansion.html